Moteur Volvo B4164T 1,6

Le moteur turbo 1,6 litre Volvo B4164T ou 1,6 GTDi a été assemblé par Ford de 2010 à 2016 et a été installé sur de nombreux modèles de la plateforme P3 tels que les S60, S80, V60 et V70 dans la version T4. Les modifications T3 étaient équipées d’une version défortifiée de ce moteur turbo avec l’indice B4164T3.

Caractéristiques techniques du moteur Volvo B4164T 1.6 GTDi

Paramètre Valeur
Volume exact 1596 cm³
Système d’alimentation Injection directe
Puissance 180 ch
Couple 240 Nm
Bloc-cylindres Aluminium R4
Culasse Aluminium, 16 soupapes
Diamètre des cylindres 79 mm
Course du piston 81,4 mm
Taux de compression 10
Caractéristiques du moteur DOHC
Hydrocompensateurs Non
Synchronisation de la transmission Transmission par courroie
Régulateur de phase Admission et échappement
Turbocompresseur BorgWarner KP39
Volume d’huile 4,1 litres
Huile recommandée 5W-30
Type de carburant AI-95
Classe écologique Euro 5
Exemple de durée de vie 200 000 km
Poids du moteur 120 kg
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Quelles voitures étaient équipées du moteur B4164T 1,6 l ?

Modèle Années de fabrication
Volvo S60 II (134) 2010 – 2015
Volvo S80 II (124) 2010 – 2016
Volvo V40 I (645) 2012 – 2015
Volvo V60 I (155) 2010 – 2015
Volvo V70 III (135) 2010 – 2015

Défauts, pannes et problèmes du moteur B4164T : points faibles du moteur turbo suédois

Moteur Volvo B4164T 1,6

Le moteur turbocompressé B4164T, développé par Volvo et installé sur plusieurs modèles de la marque suédoise, y compris sur une plateforme commune avec Ford, semble à première vue très technologique : bloc en aluminium, turbocompresseur, système d’injection directe. Cependant, les propriétaires de voitures équipées de ce moteur sont souvent confrontés à un certain nombre de problèmes graves qui ne peuvent être ignorés pendant le fonctionnement.

La surchauffe est l’ennemi n° 1

L’un des principaux problèmes est la sensibilité accrue à la surchauffe. Même une légère surchauffe peut entraîner la fusion de la culasse en aluminium, suivie, en règle générale, de la rupture du joint de culasse. Conséquences : pénétration du liquide de refroidissement dans les cylindres, chute de la compression, surchauffe avec toutes les conséquences que cela implique.

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Défaillance de l’embrayage du système de refroidissement

Ce problème était si important que le constructeur a procédé au rappel de certains lots de voitures. La raison en est la défaillance de l’embrayage électromagnétique du système de refroidissement, qui empêche le ventilateur de se mettre en marche au bon moment. Résultat : une nouvelle surchauffe, avec les conséquences déjà décrites ci-dessus.

Destruction des pistons

Le réseau décrit de nombreux cas de destruction de pistons, même à faible kilométrage (jusqu’à 100 000 km). Le problème est souvent causé par une détonation due à un carburant de mauvaise qualité, un système d’injection défectueux ou une contrainte thermique trop élevée du moteur. Les pistons peuvent éclater, s’effriter ou se perforer, ce qui nécessite une révision majeure ou le remplacement complet du moteur.

Injecteurs à injection directe capricieux

Le système d’injection directe de carburant nécessite une essence d’une qualité exceptionnelle. Les injecteurs ne tolèrent pas bien les contaminants et se bouchent facilement lorsque l’on utilise un carburant de qualité douteuse. Les symptômes sont un ralenti instable, des retards lors de l’accélération, une consommation accrue et des erreurs de mélange.

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Absence d’hydrocompensateurs

Le moteur B4164T n’est pas équipé d’hydrocompensateurs, ce qui signifie que les soupapes doivent être réglées régulièrement. Le constructeur recommande d’effectuer cette opération tous les 100 000 km, sinon l’usure du train de soupapes augmente, la compression peut baisser et des cognements peuvent se produire dans la culasse.

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